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décembre
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Laura Soulé est étudiante en 5e année du double diplôme architecte ingénieur en génie thermique, énergétique et environnement de l’INSA Strasbourg. Parallèlement, elle pratique le handball avec le statut de Sportive de haut niveau (SHN). Elle a aussi créé son auto-entreprise et le club féministe de l’école. Autant de possibilités d’épanouissement que lui a offert l’école et dont elle est reconnaissante.

Par Stéphanie Robert

Elle pratique le handball depuis l’âge de 10 ans, suivant l’exemple de son frère ainé. Après le lycée, elle choisit l’INSA Strasbourg pour deux raisons. La première est le double diplôme architecte ingénieur. « C’est la seule école qui proposait les deux diplômes à la fois. Mon plus grand rêve est d’exercer à la fois comme architecte et comme ingénieure » dit-elle. La deuxième est la possibilité de continuer le handball de haut niveau, grâce au statut SHN proposé par l’école. « J’aime que le sport de haut niveau soit reconnu et valorisé à l’INSA Strasbourg, ça m’a conforté dans mon choix. J’ai le sentiment d’être comprise, soutenue. Le statut apporte de la flexibilité, les aménagements se font au cas par cas, chaque sportif a ses spécificités. Et puis, entre étudiants SHN, nous nous reconnaissons, nous nous comprenons et nous soutenons » raconte-t-elle.

« Travailler pour le groupe »

Laura Soulé joue avec le club de l’ASPTT Strasbourg, en Nationale 1, comme ailière droite ou arrière droite. « C’est un sport très complet, qui mobilise autant l’attaque que la défense. On peut évoluer à différents postes, se réinventer » dit-elle. « J’aime surtout l’esprit collectif. Pendant longtemps, j’ai vu ce sport comme un exutoire à la pression des études, mais aujourd’hui mon plaisir est de profiter du temps passé à jouer avec mes amies. Le sport en équipe implique une rigueur supplémentaire, car on ne joue pas seulement pour soi mais aussi pour le groupe » dit-elle. L’équipe est arrivée 5e au Championnat national l’année dernière. « Je suis très fière de la saison. Nous avons été très bien classées, on a presque atteint la 2e division, et le groupe fonctionne très bien ».

Pour Laura Soulé, sport et études se complètent et se renforcent. « Le sport nourrit les études : il apprend à ne rien lâcher, pour moi, l’échec n’est pas envisageable. Si on a envie de réussir, on s’en donne les moyens et on y arrivera. Les deux m’apprennent la rigueur, l’autodiscipline, forcément nécessaire » analyse-t-elle.

Auto-entrepreneure et co-fondatrice du club féministe

Parallèlement, la future architecte-ingénieure a créé son autoentreprise, Clim’Conseil, à la suite de son stage ingénieur en bureau d’études en 2022. Ce bureau d’études lui commande des missions à distance, environ trois pas semaine, comme des plans de systèmes de climatisation et chauffage pour des maisons, des conceptions architecturales, des photomontages…

Elle est aussi une des trois co-fondatrices du club Katia Kraft lancé en 2019, le club féministe de l’INSA Strasbourg, partant de son expérience de femme dans le monde du sport. « Aujourd’hui, le club a bien évolué, c’est génial. Il a insufflé une grande vague sur le sujet dans l’école, comma la création de l’équipe Stop aux violences sexistes et sexuelles ».

Laura est fière de son école et reconnaissante. « L’INSA Strasbourg offre de nombreuses possibilités pour s’épanouir dans le sport, l’associatif, l’art… Je suis heureuse que l’école reconnaisse toutes mes facettes et accueille autant de profils différents, c’est une vraie richesse. Ça fait de nous des ingénieurs architectes compétents. Je suis chanceuse d’avoir toutes ces possibilités pour m’épanouir. A chacun de trouver ce qui le fait vibrer ! »

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